J'étais mort un moment, mais maintenant ça va mieux
Rédigé le .À bon t'étais mort ?!
Numériquement parlant : Oui, complètement.
Réellement : Tellement moins...
Mais alors tu nous veux quoi à revenir ?
Avant de dire pourquoi je reviens, il faudrait, peut-être, que je vous dise pourquoi j'ai arrêté : La crise !
Non, pas financière (quoi que, mais c'est une autre histoire), mais plutôt quelque chose de plus insidieux : La crise de la vingtaine.
C'est celle que l'on voit le moins venir, surtout à mon âge avancé. Tout le monde pense à celle des quarante, cinquante voir soixante (ou trente chez les femmes), mais pas celle pour les vingt. Surtout, lorsque c'est une récidive.
Les plus touchés c'est les amis, la famille vient en deuxième quand elle se rend compte (prévenue par les amis) de la catastrophe.
On va pas se mentir, La crise de la vingtaine, c'est moche ! Vraiment. Et le pire c'est que je fais parti d'une population à risque : les ados attardés (ou "éternels ados"), ceux qui n'ont pas dépassé le stade des conneries à tout bout de champs, des tee-shirts avec des super héros, des blagues pourries, de la lourdeur et de la puissance dans la nuisance à autrui. Je me délecte lorsque j'emmerde mes collègues, j'essaye de le faire soigneusement, consciencieusement. Ça faudrait un jour que je revienne la dessus dans un autre billet.
Cette crise, c'est un peu la crise l'adolescence, mais en vachement plus permissive - normal je suis majeur... En mode gros rebelle un peu bourru, j'ai même mis du Shy'm à fond, et du Pink aussi. Bon je suis un peu revenu aux classiques avec du bruit (Metallica), du rythme grâce à Digitaly Imported.
Bref, j'ai perdu de vue un peu tout le monde et je me retrouve un peu comme la jeune mariée qui avait un trousseau et qui se retrouve avec deux trous sales ; le mal au cul en moins. Je ne cours plus partout pour essayer de trouver un lectorat (ou pour lui faire plaisir). Ce qui fait que je ne veux rien à personne. Je n'attends rien des autres, et n'en attendez pas plus de ma part. Un vrai Hikikomori, quoi !
Alors t'as fait quoi pendant ta crise ?
De la photo ?
Non, je me suis aperçu que je faisais de la merde. Je n'utilise plus mon appareil que pour certains évènements familiaux.
Tu développes des trucs de ouf ?
Il y a bien eu un script Shell pour une April's Fool RFC (celle sur la représentation compactes des adresses IPv6 : la 1924). Mais d'une part ça remonte à loin et deux j'ai déjà un peu fermé mon svn. Quand je serais grand, je veux ouvrir un compte Github ou Framagit.
Sans déconner tu fais plus rien ?
Bah si évidemment, mais principalement des trucs pour moi, pour mes gamins, ma taupe... La famille quoi (après ma crise, ils le méritent).
Qu'est-ce qui t'a fait revenir ?
Sans déconner, vous voulez vraiment savoir : Bash
Ça me détend, je ponds du script comme d'autres vont pisser, mais je me fais plaisir. Que ce soit pour gérer mes NAS perso, dans mon taf, je fais du shell.
Pire ce nouveau site, il est basé sur Baker. C'est un générateur de pages statiques qui s'appuie sur une syntaxe Markdown pour l'écriture. Et qui dispose d'un moteur de rendu gérant les templates. Avantages: C'est du contenu statique, les vecteurs d'attaques sont quasiment inexistants. Inconvénients: C'est pas dynamique (un peu comme papy dans mamie). Donc si tu veux du RSS, de l'atom ou autre : Sorts toi les doigt comme on dit chez moi.
Depuis trois mois je joue avec, je le transforme, je l'améliore puis le pourrie (je m'amuse).
Ça m'a tellement plu, que je me suis dit qu'il fallait l'essayer juste pour voir comme ça... Et me revoilà.
Donc tu vas nous parler de ta life ? Souvent ?
Z'avez pas lu le titre ou bien ? C'est une regexp ! C'est pourtant facile à lire (Digital|Real)? life, ça veut dire digital ou réel ou rien.
La lecture c'est pas votre fort ? C'est écrit sur la page principale : "Une sorte de journal quotidien, mais en vachement plus espacé dans le temps". Donc pour la parution, c'est quand ce sera prêt.
Si vous avez tenu jusque là :
Merci d'avoir lu.
Pour les amis, la famille : Désolé de ne pas avoir été là ces dernières années. S'pa ma faute, mais j'avais pris un coup de jeune...